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Schönberg, Webern, Mahler

En guise de récréation entre le Prologue (hier) et la Première journée (aujourd'hui) de la Tétralogie, concert à l'Auditorium (à sifflement) du Musée d'Orsay.

Malheureusement encore des transcriptions : pas franchement le mieux pour profiter de la richesse des timbres des œuvres au programme (l'accompagnement des lieder de Zemlinsky tournait à la rengaine ; un piano indiscret accentuait le côté paroxystique de la 1ère Symphonie de Chambre de Schönberg (malgré la beauté du chant de la clarinette) ; l'équilibre entre la voix et les instruments dans les lieder de Mahler était problématique).

Le mieux en terme de cohérence d'écoute, c'était donc la seule œuvre dans son format d'origine : le quintette pour piano de Webern avec alternance de phrases ultra-(post)-romantiques et de grincements de cordes (c'est sans doute ce qu'on appelle « une œuvre de transition »).

(Un mot tout de même sur le dernier des Chants d'un compagnon errant, avec son rythme de marche inquiète qui s'apaise et finit dans une lumière pareille à celle de la fin du Chant de la Terre, comme la solution d'une alternative : Welt und Traum).

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