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Dans les hauteurs

Ce soir je brave le vacarme de la rue, j'ouvre grand les fenêtres et j'attends que la température baisse un peu dans la chambre où je vais dormir. Alors, plus de musique, autant sortir sur le balcon. Si je me penche, il y a à droite dans l'axe de la rue une flèche gothique. Elle se dresse solitaire dans le crépuscule au-dessus de la touffe des tilleuls d'alignement. Ce n'est pas un signal fameux dans le ciel parisien ; c'est une église du dix-neuvième siècle pour un arrondissement à deux chiffres. Mais ce petit tableau est comme un paysage de Caspar David Friedrich, avec les arbres, la lumière voilée, une croix.

Cependant, me dis-je, là où je vois un Friedrich, Friedrich voyait bien autre chose.

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