Le genêt, de Leopardi.
Il marche sur la terre brûlée du Vésuve. Il s’arrête dans un champ de lave noire. Il lève les yeux vers les étoiles. Leur flamboiement se transmet au miroir lointain de la mer. Les limites du monde brillent dans l’azur.
(…)
Sovente in queste rive,
Che, desolate, a bruno
Veste il flutto indurato, e par che ondeggi,
Seggo la notte; e su la mesta landa
In purissimo azzurro
Veggo dall'alto fiammeggiar le stelle,
Cui di lontan fa specchio
Il mare, e tutto di scintille in giro
Per lo vòto seren brillare il mondo.
(…)
Nuit redoublée de la terre, obscure dans la nuit étincelante de la mer et du ciel.