La Douce, de Dostoïevski.
Et donc, un mois plus tard, sur les cinq heures, en avril, par une journée claire et pleine de soleil, j’étais installé à ma caisse et je faisais les comptes. Soudain, je l’entends, elle, qui, dans notre chambre, à sa table, plongée dans son ouvrage, tout bas, tout bas … s’était mise à chanter. (…) Elle chantait à mi-voix, et, d’un seul coup, elle a monté, et elle s’est brisée net, la voix – une petite voix mais si pauvre, elle s’est brisée, mais si touchante ; elle a toussé, et de nouveau, tout bas, tout bas, à peine, à peine, elle s’est remise à chanter. (trad. A Markowicz)