Vendredi soir au cinéma.
L'homme aux colts d'or, de Dmytryk.
Histoire peuplée d'arrière-histoires. A l'image de la scène de l'attaque de la diligence, où un second tireur embusqué (comme à Dallas en 1963 ?) abat un voyageur par dessus l'épaule des assaillants, qui n'y comprennent rien.
Dans toutes les premières scènes ou presque, à chaque fois vers la fin, un personnage, le même, se détache dans le plan, muet et en réserve. C'est, mêlé à l'action, refusant d'y prendre part, l'homme de la mauvaise conscience. Un regard insistant, sans origine, va le chercher et l'appelle. Ce regard s'incarnera au milieu du film, dans une voix à laquelle enfin notre héros va répondre.