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  • The Life and Death of Colonel Blimp

    Au cinéma, Colonel Blimp, de Powell et Pressburger.

    War starts at midnight ! c'est le mot d'ordre de l'exercice organisé par le Général Candy. Mais il n'est que dix-huit heures et déjà les soldats d'une unité convergent sur Londres et plus précisément vers les bains turcs où le Général se prépare à une nuit difficile. En quelques minutes et malgré les efforts de la mystérieuse Mata-Hari, il est fait prisonnier. Insubordination notoire ! c'est la tactique de la Blitzkrieg appliquée au sein même de l'armée britannique. Mais la leçon est la suivante (si vous ne l'avez pas comprise, ne vous inquiétez pas, elle sera répétée plusieurs fois pendant ce très long film) : nous sommes en 1943, les ennemis ne sont pas des gentlemen, ils ne respectent pas les consignes.

    Cette femme qu'on entraperçoit dans le prologue sans pouvoir l'identifier avant la fin du film, on ne voit pourtant qu'elle tout du long (Deborah Kerr joue plusieurs rôles). A chaque nouvelle incarnation, il y a une scène où on la reconnaît peu à peu : la première fois parmi des infirmières pendant la première guerre mondiale (au milieu des uniformes, sous la coiffe identique, un visage qui se dérobe) ; le seconde fois, dans la nuit du couvre-feu à Londres, éclairée par un feu rouge puis par la lumière blanche des phares.

  • Le bain d'une femme du monde

    Au cinéma, Les Carabiniers et Le Petit Soldat, de Godard. 

    Il y a quand même une scène amusante dans Les Carabiniers : une séance de cinéma comme au temps des frères Lumière. Dans la séquence "le bain d'un femme du monde", le garçon (qui voit un film pour la première fois) finit par faire tomber l'écran en voulant regarder par-dessus le rebord de la baignoire.

    Dans Le Petit Soldat, étrange contraste entre la sobriété du récit et la logorrhée du personnage principal (effet peut-être des yeux gris Velazquez ou gris Renoir d'Anna Karina).