La Cerisaie de Philippe Fénelon, à l'opéra Garnier.
(Faute de l'avoir retrouvée ce soir-là, je relis la pièce de Tchékhov. A l'acte II, et il retentira encore à l'acte IV, on entend un bruit mystérieux ; la scène est dans un champ, aux abords de la propriété. La didascalie décrit l'instant :
Tous se taisaient, pensifs. Un grand calme. On n'entend que le marmonnement confus de Firs. Tout à coup un bruit lointain, comme venant du ciel : le son d'une corde rompue. Peu à peu, il disparaît, tristement.
Cela sonne obscurément dans la campagne russe comme l'écho du cri "le grand Pan est mort !" sur la Méditerranée antique, dans Plutarque : une sorte d'âge prend fin.)