Au Théâtre des Champs-Elysées.
… Et résonne encore la flûte
Dans la fumée des choses transparentes
(Le Chant de la Terre est peut-être la première musique que j’ai aimée, il y a bien longtemps, particulièrement « parce qu’on n’y reconnaissait pas le son des instruments » – Au cœur de l’Abschied, l’orchestre est quasi dissous dans le souffle noir issu du grondement du gong ou de l’ébranlement des cordes les plus graves. Mais la flûte résonne encore ; elle fuit et court comme une voix que le pressentiment de son propre silence apeure, et puis cesse.)