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Dans cette douce ardeur du jour

Dans cette douce ardeur du jour

il n'est que de faibles rumeurs
(marteaux que l'on croirait
talons marchant sur des carreaux)
en des lieux éloignés de l'air
et la montagne est une meule

Ah ! qu'elle flambe enfin
avec l'ambre tombé à terre
et le bois de luth des cloisons !

 

(Ph Jaccottet Airs).

Commentaires

  • De Cendrars à Jaccottet :
    En cherchant des renseignements sur "La main de Cendrars" (livre de Claude Leroy), j'aboutis à un document de Hiraku Kabuto sur la littérature romande .
    Sur Jaccottet , j'y trouve : "il m'est agréable de lire P.Jaccottet . C'est peut-être à cause de la ressemblance aux haïku . Quand il traversait des crises , il s'en est dégagé "grâce à la découverte d'une poésie" . C'était le haïku . Il dit que "c'était comme une goutte d'eau fraîche pour quelqu'un qui est dans le désert ".
    Et nous aussi , grâce à P.J. , nous avons le plaisir de respirer sa poésie fraîche comme l'air. "
    Et H.K.cite : "Vous pervenches
    En foule
    Parlant d'absence au passant "
    (Monde )
    Du coup , je repense au mémoire de licence de Mathilde FIscher : "P.J. traducteur et poète : une esthétique de l'effacement" où page 87 , dans lequel je retrouve le poème que vous citez ...
    (Ce mémoire , fort intéressant , je l'ai trouvé il y a quelque temps , en partant de l'exergue choisi par Philippe de "l'Esprit de l'escalier" : "L'effacement soit ma façon de resplendir" , extrait de "Que la fin nous illumine"!)
    (Voilà une adresse :http://www.culturactif.ch/entretiens/jaccottet.htm
    , entretien avec P.J et accès au mémoire )
    Merci pour ce "voyage"

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