L'Amant jaloux de Grétry, à l'opéra de Versailles.
(La salle est bleue et or, comme Saint-Charles dans Rome, Naples et Florence. La pièce, sans entracte, ne dure pas trois demi-heures ; la musique dure encore moins longtemps, avec de nombreux dialogues parlés. L'intrigue est très simple et s'agence fort bien ; tout repose sur un seul quiproquo et qui tient en deux répliques. Six personnages : deux couples d'amants, le père et une servante. Les péripéties s'achèvent le soir au jardin, autour d'un pavillon, comme dans les Noces de Figaro. La musique paraît plus d'une fois très facile : mélodies qui vont avec le texte et font refrains. Le jeune Français a une belle sérénade ; les deux jeunes femmes des airs plus dramatiques.)