(Combien qu'ils essaient de nous faire croire le contraire, il n'est pas douteux que Mimi, Rodolfo et leurs comparses ont depuis longtemps passé la quarantaine. La bohème s'éternise. Rodolfo a maigri et vieilli. Mimi monte en soufflant l'escalier qui mène à la chambrette. Ils rejouent une jeunesse disparue, forcent leur gaieté et, faute de sentiment, déploient grand les voiles du sentimentalisme. Cependant, ô fureur des coeurs mûrs par l'amour ulcéré, ils s'agacent et s'étrillent, et Mimi finit par mourir ; on ne sait pas pourquoi.)