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Schubert

A l'auditorium du musée d'Orsay.

(Un livret qui contient le texte et la traduction des lieder est distribué à l'entrée. Au tout début du concert, on demande au public d'en tourner les pages avec précaution pour ne pas déranger la musique par des froissements continuels ; et l'audience se conforme à peu près à la consigne. En revanche rien n'est fait pour régler le ronflement des projecteurs et la négligence jure avec le soin apporté aux matériaux et à l'acoustique de la salle).

Les deux parties du Chant du cygne de Schubert sont séparées par une entracte et quelques lieder supplémentaires, insérés à la fin du premier groupe.

Le naturel de la voix est extraordinaire. Elle évolue, sans rupture, du ton de la conversation (à l'échelle des petites dimensions de l'auditorium) à de véritable coups de semonce en atteignant les points culminants des poèmes. Le souffle et le timbre sont les mêmes (Ni la voix ni l'air ne gardent la trace de l'ébranlement qui vient de les traverser). La cohérence du chant est ainsi à la mesure du disparate des pièces : passant de "l'horreur lucide" du Double de Heine à la sentimentalité un peu niaise du Pigeon voyageur de Seidl.

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