Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Lady Macbeth de Mzensk

A l'opéra Bastille.

Les âmes y seront à musique,
Et tous les intérêts puérilement charnels

Comme son premier mari est mort (c'est elle qui l'a tué), Katerina Ismaïlova épouse son amant, Sergeï. Le choeur de la noce essaie de hisser ce corps trop lourd (gros de meurtres et non d'enfants) jusqu'à sa misérable apogée : la mariée est plus belle que le soleil. Mais la gendarmerie, alertée par l'odeur de cadavre, fait irruption et termine la fête. Quand l'acte suivant commence, ce ne sont plus les protagonistes eux-mêmes mais leurs ombres portées "sur des verstes et des verstes", les steppes de Sibérie, la longue route du bagne.  Pourtant la triste comédie reprend : Sergeï s'est trouvé une nouvelle amie. Autrefois l'ennui poignait Katerina, c'est maintenant l'amour malheureux qui l'entraîne ;  sa chute a commencé la première fois que, luttant par jeu avec Sergeï, elle mit genou à terre. Maintenant le temps et la nuit (profonds comme, à l'orchestre, la masse des cordes et le souffle des cuivres) se referment sur elle, ainsi que sur une pierre, l'eau noire où elle se noie.

Les commentaires sont fermés.