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Haendel

Le Messie, au Théâtre des Champs-Elysées.

L’oratorio nous donne une représentation de l'histoire rapportée par les Evangiles mais il le fait presque sans énoncer aucun élément du récit et sans faire monter aucun des personnages sur la scène. Le texte est composé de commentaires et de méditations ; pourtant la succession du drame est respectée, chaque épisode est rendu sensible par la musique en même temps que sa signification (la variété est extraordinaire avec une telle unité de moyens) : il y a l’instant solennel de l’Annonciation, puis l’émerveillement naïf devant la Nativité, la violence de l’arrestation et de la Passion, la joie et la gloire de la Résurrection. Après l’Alleluia, qui figure le point culminant de l'histoire, il y a, comme dans l'Evangile, un temps faible, sans grand événement : la mort a été vaincue, la période qui s'ouvre en est la preuve, elle n'est que cela, sa chronologie est vague, elle dure jusqu'à ce que le choeur final vienne signifier l'éternité.

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