Ainsi isolés, hors du théâtre, je ne sais pas si les airs de Médée et de Phèdre donnaient toute leur mesure. Certes Médée invoquait, comme il convient, d’une voix blanche les noires divinités infernales. (Mais l’effet a été un peu gâché – peut-être ai-je mal entendu – quand, au lieu d’ "affreuses prisons", elle leur demanda de sortir de leurs "funestes affronts"). Quant à Phèdre, ses deux airs étaient séparés par des extraits des Fêtes d’Hébé, voluptueuses et sans remords. (C’est finalement cet intermède que j’ai préféré pour ses danses lumineuses et l’air d’Iphyse, avec la couleur chaude que lui donnaient l’orchestre et l’imparfait : "il chantait…")
Commentaires
les fêtes d'Hébé dans du HipHop et du HipHop sur les fêtes d'Hébé !!
un vrai régal