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Mozart, Chostakovitch, Webern, Brahms.

Pièces pour violon et piano, au Théâtre des Champs-Elysées.

La sonate opus 108 de Brahms, qui clôt le concert avant les rappels, laisse la meilleure impression : fluide, la musique semble respirer librement (mais je l'entends pour la première fois et j'ai tendance à apprécier certains morceaux de Brahms en proportion inverse du nombre de fois où je les écoute). Avant elle, en un préambule étrangement enchaîné, la pièce de Webern est inaudible non pas en elle-même, sans doute, mais parce que la salle refuse de lui prêter l'attention nécessaire (elle est si brève).

Je suis venu pour la sonate de Chostakovitch, en première partie. Après le mouvement initial, auscultatoire, qui semble hésiter entre l'ironie et le chant, le deuxième mouvement cède à la rage (le violoniste a changé son archet), martelant une rengaine. Rien ne semble devoir survivre à cette violence : le public commence à applaudir. La musique reprend : l'instrumentiste est penché sur son violon et, fatigué sans doute de la vitesse et des enchaînements, il égrène un thème lentement, note après note, en pinçant les cordes.

 

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