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Sibelius

Salle Pleyel.

Au programme, les deux plus belles symphonies de Sibelius, la quatrième  et la septième. La quatrième se dérobe ; elle gagne à être entendue en concert : l’œil soutient l’oreille. Le premier mouvement commence de façon extraordinaire par un glas des cordes graves et puis la longue entrée du violoncelle seul. Comme dans l’ouverture de Parsifal, le troisième mouvement fait entendre une même phrase incachevée, en suspens, qui se répète, se rassemble et se complète avant de percer et trouver sa conclusion et puis de se dissoudre.
La septième est plus aimable : c’est d’abord un somptueux sentiment d’envol, avec l'accroissement progressif des cordes. L’ascension débouche sur une impression de panorama illimité (espace grand ouvert des cuivres déployés). Après un épisode plus rapide, les cuivres entrent à nouveau : une tempête souffle en plein ciel.

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