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Berlioz

Roméo et Juliette, de Berlioz, à l'opéra Bastille.

Beaucoup distrait (ou plutôt dérangé) pendant ce spectacle, au point d'avoir l'impression de n'y avoir assisté que de loin (malgré les belles lueurs devinées). Dans l'ouverture, un écho gêne les sonneries des cuivres.  Le public est bruyant (je pense d'abord que les sauts et les chutes des danseurs l'encouragent, mais il semblerait au contraire que ce soit l'orchestre qui donne le signal de la toux ; quand l'un s'arrête, l'autre aussi). Le ballet m'ennuie (sauf les mimes, pendant la scène du bal, ou ensuite dans le désordre du scherzo ;  mais j'imagine que ce ne sont pas là les figures les plus essentielles de la danse). La forme elle-même de l'oeuvre me décourage : après avoir réduit et dilaté le drame à ses élément cruciaux (la rencontre, la déclaration, la mort), l'auteur a adjoint un prologue (en forme de commentaire chanté) et un épilogue (une scène sentencieuse de réconciliation publique).

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