Au Châtelet.
Zvezdoliki y était aussi (et bien davantage que moi...)
... citons néanmoins de cette soirée :
- dans le premier acte, la phrase pleine de pitié du geôlier à propos du prisonnier que Pizarro veut faire mourir (était-ce : der kaum mehr lebt / und wie ?)
- l'espèce de chant de travail (il s'agit de creuser une tombe) où pendant que Rocco se donne du cœur à l'ouvrage, grandit en Fidelio / Leonore un autre courage, celui de sauver le captif inconnu
- Leonore qui se dévoile et se dresse face à Pizarro sans craindre la démesure de l'entreprise, forçant sa voix (et sauvée seulement par la grâce des trompettes qui sonnent en coulisse faisant entendre le deus ex machina)
- le ravissement de Leonore O Gott ! Welch ein Augenblick ! dans un répit du chant de gloire général
(Je me souviens d'un autre Fidelio au Châtelet - mise en scène celui-là - où une partie du chœur était alors dispersée dans la salle. Le public était enrôlé par procuration dans la célébration universelle : car ce n'est plus un spectacle, c'est presque une cérémonie, les officiants et l'assistance ensemble - un hymne plus qu'un finale d'opéra.)