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Lully, Haendel, Marais, Rameau

Au théâtre des Champs-Elysées.

Comme si la musique ne suffisait pas, dans les suites de Rameau et de Marais, quand le vent parle un peu haut, le tambour, désoeuvré, souffle dans ses mains et imite les bourrasques : pffff ! pffff !

L'accalmie succède à la tempête. Les vents retenant leur haleine laissent paisiblement aborder les vaisseaux ; on arrive dans un pré / Tout bordé de ruisseau, de fleurs tout diapré / Séjour du frais, véritable patrie / Des zéphyrs. Les flûtes cessent de contrefaire les éléments et jouent des airs de danse ou dansent.

Pendant les rappels, le chef se tourne à-demi vers le public et lui fait marquer le rythme en battant des mains.

Commentaires

  • Ce n'est pas pour médire, mais sans les prises de son Alia Vox, un peu d'aide ne fait pas de mal.

    Heureux de constater que vous survécûtes à cet infâme traitement.

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