Au Musée d'Orsay.
Plus touché par cette représentation que par la précédente (il vaut mieux s'arrêter là).
Par moment le piano est si beau qu'on a l'impression qu'il pourrait se suffire à lui-même, s'absentant du drame (comme cette lumière venue sur la mer, où se joue l'agonie de Mélisande et qu'elle semble rejoindre).
(Dans les dernières notes, dans cette conclusion cristalline, l'espèce de ritournelle brève et ancienne qu'on entend me fait penser sans raison aux musiciens de verre de Keller.)