Concert à la Salle Gaveau.
Le Quintette avec piano de Brahms. Sentiment (quoique ici peut-être atténué) que la musique de Brahms a « horreur du vide » ; veut tout calfeutrer, tout couvrir et, posant le papier peint, ne manque pas d'en tapisser également le plafond.
En seconde partie, le Septuor de Beethoven. L’œuvre est, sauf erreur, loin de toucher au sublime. Mais la façon dont elle est donnée ce soir, menée par le violon et la clarinette, donne comme rarement le plaisir de la maîtrise et du jeu - le violon s'arrêtant juste en deçà du point où la plaisanterie trop prolongée l'isolerait des autres et menacerait l'ensemble.