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Strauss, Mahler, Brahms

Concert à la Cité de la Musique.

D'abord, la Valse de l'empereur ; donne l'impression d'être désarticulée et interminable (comme le Premier de l'An dans un souvenir d'enfance).

Puis, les Lieder eines fahrenden Gesellen. Une voix juvénile et blessée. Une souffrance mêlée d'étonnement, parce que la première. De magnifiques transitions : de l'insouciance au désespoir, de la douleur présente au souvenir, de l'accablement au repos (non pas une suite d'élévations et d'effondrements, mais comme les champs sous le vent et un ciel chargé de nuages). L'apaisement final, yeux fermés, et les dernières paroles und Welt... und Traum... prononcées comme dans le sommeil, alors que la musique va se mêler au silence.

Dans la seconde partie, chacun des cinquante-deux coups de timbale au début de la Première Symphonie de Brahms est suivi d'un bruit indéterminé (la vibration d'un support métallique ? l'écho dans le mur juste à droite ? le fantôme de Lachenmann ?).

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