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Parc des collines parfumées

(souvenir obscur)

On arrive tard. Le crépuscule a commencé. Les promeneurs du dimanche prennent le chemin du retour ; nous, on va vers le parc, à contre-courant. La foule chinoise remplit la rue. Sur les étals et, derrière, dans les boutiques, il y a des choses à manger ou d'autres à comparer, à vanter, à négocier. Elles ne sont pas pour nous qui sommes étrangers, incompréhensibles, sans appétit. Le flot des têtes noires est comme la nuit qui tombe : au-delà, dans le parc, le mouvement est le même et semble inépuisable parmi les sentiers, la terre ravinée, les racines. Ils descendent ; on continue de monter. A la nuit noire seulement on fera demi-tour.

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