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Capitale

Je relis René Leys de Segalen :

On ne peut disconvenir que Pei-king ne soit un chef d'œuvre de réalisation mystérieuse. Et d'abord le plan triple de ses villes n'obéit pas aux Lois des foules cadastrées ni aux besoins locataires des gens qui mangent et qui peuplent. La capitale du plus grand Empire sous le ciel a donc été voulu pour elle-même ; dessinée comme un échiquier tout au nord de la plaine jaune ; entourée d'enceintes géométriques ; tramée d'avenues, quadrillées de ruelles à angles droits et puis levée d'un seul jet monumental ... - habitée, ensuite, et enfin débordée dans ses faubourgs interlopes par ses parasites les sujets chinois. - Mais le carré principal, la ville tartare-mandchoue fait toujours un bon abri aux conquérants, - et à ce rêve : (...)

(étrange roman dont le narrateur (qui s'appelle Segalen), tout à son rêve d'inaccessible, s'aveugle, ou feint de s'aveugler, et entraîne dans son délire le jeune et impressionnable René - cela finit mal.)

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