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Seconde tentative

Après l'éclatante profession de foi hugolienne du Vrai Parisien, je ne me risquerai pas à une défense de Tintoret. A vrai dire je ne sais pas grand chose de ce peintre. Certes, au cours des années, j'ai lu son nom dans un poème de Bonnefoy, dans un roman de Bernhard, chez Henry James récemment : j'ai vu beaucoup de ses toiles et beaucoup d'admirables à la Scuola di San Rocco, ailleurs dans Venise, à Vienne, à Madrid. La dernière, la Cène de San Giorgio Maggiore : belle par sa maîtrise et son audace dans la représentation de l'espace, par la force des corps et des poses, par la lumière qui émane des visages ; l'art d'isoler et d'unifier, de représenter le détail de gestes profondément humains au sein d'une ombre surnaturelle, continue, qui assourdit les couleurs, de mêler fantômes et vivants.

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