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Mozart, Bruckner

Jeudi dernier, concert au théâtre des Champs-Élysées.

Mozart, Symphonie n°41. Le premier mouvement est tellement une ouverture d’opéra que je passe tout le début du deuxième à attendre une voix (une soprano invisible ?), qui ne vient pas. (Dans la série des instruments fantômes, n’y a-t-il pas une pièce de Schnittke où un piano dissimulé en coulisse fait irruption inopinément à la fin ?)

Bruckner, Symphonie n°9. Ce n’est pas celle que je préfère ; notamment à cause du scherzo, où la musique joue à se faire peur, avec cette grosse voix qui sonne le pas de charge ; suivie des voltigeurs qui plantent les banderilles.
Mais il y a ces moments d’attente sourde,

            Ce bruit mystérieux sonne comme un départ

et l’accolement abrupt de la clarté avec l’ombre,

            Vous êtes un beau ciel d’automne clair et rose !
            Mais la tristesse en moi monte comme la mer

et les fanfares à la Parsifal qui finissent en plein ciel, et les appels prodigieux du Jugement,

            Le son de la trompette est si délicieux,
            Dans ces soirs solennels de célestes vendanges,
            Qu’il s’infiltre comme une extase dans tous ceux
                  Dont elle chante les louanges.

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