(L’Adagio de la Septième est joué avec une certaine lenteur ; elle laisse, à chaque retour, les tubas Wagner longtemps monter et imprégner les lointains de leur couleur, où marche le souvenir du convoi funèbre de Siegfried. Mais le plus beau, encore une fois, c’est, après la grande vague du climax (couronnée d’un coup de cymbales et de la sonnerie du triangle, un peu d’écume), quand le flot se retire, la vaste clairière lumineuse, augurale et vide (le chef bat la mesure comme l’aruspice dessine le templum dans le ciel.) )