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Boulez

Salle Pleyel.

(J'ai longtemps fait de vains efforts, certes mesurés, pour aimer Pli selon pli, appâté par la très haute réputation de l'oeuvre et par les poèmes qu'elle incorpore à défaut de faire entendre. Obéissant à l’habitude, j'y retourne, donc (j'avais oublié que j'avais déjà assisté à une exécution au concert des trois pièces centrales) mais sans plus de résultat. Le compositeur, qui dirige, a beaucoup vieilli ; c’est une chose cruelle à voir que ce face à face entre une musique immuable et son créateur, qui ne l’est pas... (A moins qu’il ne s’agisse de la mise en abyme d’un Tombeau selon Mallarmé). A la fin, l’arrêt est prononcé : « la mort », dernier mot du poème consacré à Verlaine. Ce « la mort » chuchoté mais sonore, pénultième, et la  grande déflagration de tout l'orchestre qui suit me paraissent contredire le sens du vers, qui évoque la chanson douce de Sagesse. Mais je comprends sans doute mal la valeur musicale de cette coda spectaculaire.)

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