(Quelquefois chez Mozart, je crois trouver l'empreinte d'un sentiment différent du temps : dans la 41ème symphonie, comme dans le 24ème concerto pour piano, on dirait qu'un autre souffle emporte la musique ; ce n'est plus l'écoulement invariable et irréductible de sa propre durée. Une pointe mortelle s'est insinuée dans l'élément immuable. Notre vie va finir et l'époque, qui en est l'amplification, s'achèvera pareillement. Dans les soupirs trop profonds de l'Andante, dans les accélérations de l'allegro initial, j'entends le pivotement des siècles, la conscience d'un âge révolu et d'un âge nouveau.)