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Nielsen, Sibelius, Tubin

Salle Pleyel.

Quelques numéros de la suite d’orchestre Aladdin de Nielsen : quelques pièces de danse parodiques, qui font penser, cuivres et percussion, le modernisme en moins, à la course-poursuite du Mandarin Merveilleux de Bartok. (Un gag non tiré de la partition : la percussionniste, à chaque coup de cymbales – ils sont nombreux –, envoie ses cheveux blonds voltiger en arrière).

Le concerto de Sibelius : le soliste, ‘semblable au cri le plus perçant’, se livre à de périlleuses acrobaties sur le dernier palier du plongeoir sans que jamais ses pieds quittent la planche (l’orchestre, au fond de la fosse, suit tout cela avec un certain accablement).

La cinquième symphonie de Tubin : une musique qu’on a l’impression de comprendre en même temps qu’on la découvre : compacte et bien découplée, vif-lent-vif. Le tout est couronné par deux groupes de timbales comme deux bastions imprenables (la symphonie finit sur une tension de paix armée, de qui-vive. Point de cantiques : tenir le pas gagné.)

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