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Haydn

La Création de Haydn, Salle Pleyel. 

Je ne gardais par un très bon souvenir de représentations antérieures : c’était la « Création » dans une féerie au théâtre (on est loin de Bach et de Beethoven), une suite de miniatures rococo desséchées ou d’idylles Bidermeier béates, avec toiles peintes vertes et roses et l’apparition à la fin d’Adam et Eve en collants couleur chair.

Mais pas ce soir où une ardeur donnait vie à tout cela : les animaux (le basson pour les roucoulements des colombes amoureuses, la flûte du rossignol, le trombone pour le lion, la contrebasse pour Léviathan), les éléments (la pure lumière de la première aube, de la première lune) ou le Verbe divin (Que la lumière soit ! Croissez et multipliez !). Les chœurs m’ont paru plus conventionnels mais tout sinon foisonnait de jeux et d’inventions jusque dans la vision de ce paradis merveilleux et familier où s’avancent Adam et Eve (Une allusion à la Chute, vite oubliée, obscurcit brièvement la scène avant leur entrée).

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