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Berg, Webern, Boulez

Salle Pleyel.

La Suite lyrique de Berg et les Cinq mouvements pour cordes de Webern étaient données successivement dans la version originale pour quatuor à cordes puis selon l’orchestration faite par le compositeur. La Suite Lyrique, dans la version pour quatuor, était amputée des mouvements que Berg n’a pas transposés ; on aurait volontiers troqué la reprise contre une exécution complète de l’œuvre originale : intime et nue, avec les souffles, les élans, les ahans, le battement de cœur manqué, les chuchotements…, son langage et son impudeur (qu’on connaisse ou non le secret) qui font penser à Tristan.
Dans les Cinq mouvements, la musique installe des climats (je ne sais si on peut parler de glas ou d’ostinato) qui crée une durée paradoxale dans des morceaux si brefs.

En seconde partie, de Boulez, les Improvisations sur Mallarmé dont je suis bien en peine de reconnaître les poèmes (ou même les syllabes qui en forment les vers). Un grelot accompagne presque chaque vocalise ; l’amas des percussions rappelle les "pierreries" d’Hérodiade ou sa "pudeur grelottante d’étoile". Un trombone bouché représente peut-être la "trompe sans vertu" d’A la nue accablante tu.

Commentaires

  • ah ! c'était donc ça ! (et pas le sous-sol du BHV)

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