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Mozart, Strauss

Salle Pleyel.

Le concert débute avec Capriccio, par son sextuor (musique dans la musique, comme la lettre d'un personnage citée dans un roman) ; en deuxième partie, il s'achève, comme l'opéra, par le monologue final de l'héroïne : cependant il ne s'agit pas de la comtesse mais de Salomé.

La musique et le livret de Salomé sont-ils vulgaires, sont-ils kitsch ? Ici on n'y pense pas : le monstre n'est pas ridicule, l'interprète sait faire passer ensemble le caprice de petite fille gâtée et l'exaltation de l'amour absolu. (Après avoir fait longuement siffler le génétif de Todes, avec quelle maîtrise elle chante-parle les quelques vers suivants, ce ravissement qui précède la conflagration finale de l'orchestre et de la voix !)

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