Pas séduit par le romantisme sucré des sept lieder avec orchestre.
Déçu par l’interprétation de la sixième symphonie (Un jeu trop contrasté nuisait peut-être au foisonnement étale de cette espèce de Pastorale nordique, aux couleurs claires, aux éclats de la lumière nature.)
Le plus réussi était sans doute ce que j’aime le moins : le finale de la cinquième symphonie. D’un coup l’orchestre semble former un bloc unique ; une même transe saisit tous les musiciens les subordonnant aux mouvements d’un seul. Le thème vedette a la grâce d’une sonnerie d’alarme géante… mais il est joué ici très lentement et tourne lentement et rayonne.
Commentaires
une sonnerie d'alarme géante ? Nokia tune déjà ? c'est curieux, j'entends le chant des partisans dans ce finale....
Egalement, je crois, le dieu Thor qui fait des moulinets avec son marteau (un critique) ou l'envol de cygnes (le compositeur) : une musique évocatrice