Au cinéma, Cité interdite de Zhang Yimou.
Le spectacle (les décors, les combats, les batailles, la musique, les images) est très laid ; mais il y a une espèce de rituel qui fait tenir l'ensemble : toutes les deux heures, de l'aube à minuit, des sonneurs passent ; les servantes en cortège viennent trouver l'impératrice, s'agenouillent, lui versent le remède qu'elles apportent. L'infusion prescrite par l'empereur est un poison qui tue lentement ; l'impétratrice le sait mais ne peut s'y soustraire (le vaste complot ourdi, les fils massacrés, l'inceste révélé ni l'armée anéantie ne lèveront la sentence). L'impératrice boit, vide la tasse ; se rince la bouche avec un peu d'eau (recrachant derrière sa grande manche).
Commentaires
perso j'ai comparé ça aux feux de l'amour...
j'ai ete super deçue par le film...