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Au seul souci de voyager

-- Ce salut va, le messager
Du temps, cap que ta poupe double

(Pour commencer l'année, voilà presque le début d'un sonnet de Mallarmé, sans doute le dernier qu'il écrivit. Il a été publié à l'occasion d'un hommage à Vasco de Gama pour le quatrième centenaire de l'arrivée du navigateur portugais en Inde.

Car nous étions hier soir à Lisbonne sur le site de l'exposition universelle de 1998 qui a fêté le même événement, un siècle plus tard. Le parc monumental est quasi désert. Les grandes architectures sont debout, blanches, au bord de l'eau noire. En aval du pont sur le Tage avec sa guirlande de lampadaires, la Mer de Paille, basse, est noire comme de l'encre, comme la vase du rivage. L'eau et la vase brillaient sous la pleine lune ; le reflet semblait un commentaire à tout cela, rappelant le poème et sa conclusion, le )

Sourire du pâle Vasco.

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