Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Beethoven

Au Théâtre des Champs-Elysées.

Quand commence le dernier mouvement de la Neuvième, il reste quatre sièges vides au premier rang du choeur, derrière l'orchestre. Cependant, au moment marqué, un homme entre sur scène, s'arrête et se tourne vers nous ; il passait dans les coulisses, quelque chose le force à intervenir et à prendre la parole : assez de suggestions abstraites ! cette musique grave et magnifique ne suffit plus ! chantons ensemble ! cet air que fredonnaient les violoncelles tout à l'heure, entonnons-le ! nous sommes conviés à une fête et il n'y a pas de fête sans voix ! (A son signal, le choeur se lève ; trois compères surgissent, le rejoignent et complètent le quatuor ; tous chantent, ensemble et à leur tour, jusqu'à la fin).

Les commentaires sont fermés.