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Promenade (Glenn Affric)

Il semble que de faibles différences d'altitude ou d'orientation suffisent ici pour tout changer à la végétation : la forêt disparaît, les buissons succèdent aux arbres, puis aux buissons la lande et les pierriers. La promenade alors (si courte soit-elle) est comme le départ de lointaines caravanes, quittant la campagne et les bois, remontant la vallée sans routes, s'acheminant vers le haut pays désert. Le sentier passe à mi-pente au-dessus des rives d'un lac, double un arbre mort. Vers l'amont, les eaux étroites se terminent dans les prairies. Au-delà : les brandes, la passe ouverte entre les sommets nus.

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