La terrasse longe le fleuve bien au-dessus de lui. Enfoui sous les arbres, il n’apparaît que par lambeaux, en contrebas, et vers l’aval : c’est là-bas une pièce d’eau bleue en avant des arches des ponts de Maisons. La terrasse est un quai idéal, enlevé dans les airs, hissé au-dessus de la masse des arbres et confronté au ciel. Et le ciel ici, au lieu d’un espace sans amont ni estuaire, sera le reflet du fleuve et s’écoulera, comme le temps, commensurable à notre promenade.